Révision de la Constitution béninoise: Assan Séibou justifie sa proposition de loi

Le parlementaire Assan Séibou a apporté des éclaircissements sur sa proposition de loi visant la  révision de la constitution. Cette  proposition a été présentée à l’Assemblée nationale le vendredi 26 janvier 2024.

Lors  d’une sortie médiatique ce dimanche, le président du groupe parlementaire Bloc Républicain, Assan Séibou, a dévoilé les raisons  de sa proposition de loi visant la révision de la constitution béninoise.  » Il est crucial d’agir selon ce que j’ai estimé être juste. Le rôle d’un membre du parlement est de proposer des lois dans l’intérêt de la nation, et bien sûr, de surveiller l’action du gouvernement. Cependant, dans ce premier rôle, il est de mon devoir, lorsque je constate quelque chose qui semble inapproprié, préjudiciable à ce pays, ou susceptible de causer des problèmes, de m’élever pour exprimer mon point de vue »; a affirmé le parlementaire.

Assan Séibou s’est également prononcé sur la décision de la Cour Constitutionnelle visant à  modifier le code électoral. Pour le parlementaire,  la révision du code électoral  va résoudre une grande  difficulté pour les maires mais peut en relever  d’autres. Il a soulevé la question des députés de la 9ème législature qui devront apporter leur parrainage, tandis que ceux de la 10ème législature seront déjà élus.

De ce fait, il propose d’organiser l’élection présidentielle avant les élections législatives et communales.  » Nous avons convenu que cela devrait être reporté (les législatives et les communales, ndlr) pour résoudre ce problème. Parallèlement, cela réglera également le problème de la décision de la Cour constitutionnelle en matière de principe d’égalité. En reportant, il n’y aura plus de problème concernant l’égalité entre les parrains » , expliqua-t-il.

« Nous prévoyons d’organiser les élections présidentielles en février. Cela signifie que le Président de la République sera installé en mars. En d’autres termes, le mandat du Président Talon prendra fin en mars. Ensuite, nous aurons à reporter les élections législatives et communales au mois de mai afin que les députés soient installés en juin » a déclaré le député en soulignant l’impact que sa proposition aura sur la durée du mandat du président Patrice Talon.

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