Port Autonome de Cotonou : Salami Marouf plaide pour l’accroissement des clients et l’amélioration des conditions de vie des transitaires mandataires
Plaider pour l’amélioration des conditions de travail et l’allégement des tracasseries des clients et surtout lutter avec l’administration douanière contre les faux frais des maillons de la chaîne de transit au Port Autonome de Cotonou , tels ont été les combats du Président de l’Association des jeunes déclarants et mandataires du Bénin.
Salami Marouf, pour ne pas le nommer est une fois encore monté au créneau pour non seulement plaider auprès des autorités administratives du Port Autonome de Cotonou, mais également auprès du Président de la République pour soulager un temps soit peu les clients des véhicules d’occasion en transit vers les pays de l’hinterland qui souffre le martyr depuis la fermeture de la frontière Niger – Bénin. Il a aussi saisi l’occasion pour sensibiliser ces clients sur la conduite à tenir vue que les parcs de regroupement et d’escorte ne sont plus fonctionnels pour plusieurs raisons.
Les réformes instaurées au Port Autonome de Cotonou évoluent bon gré mal gré, malgré cela les clients ne cessent de fréquenter le port. Le secteur des véhicules d’occasion en transit essaye de tirer son épingle du jeu, bien que la frontière entre le Niger et le Bénin soit toujours fermée. Les clients pour se rendre au Niger, au Tchad sont obligés de prendre par le Togo et le Burkina Faso. Cette route qu’ils empruntent malgré qu’elle soit longue devient plus onéreuse. La douane togolaise installée non loin de Sounarou a drastiquement augmenté le coût du transit des véhicules.

Autrefois les clients payaient 45000 FCFA, mais depuis plus de deux mois c’est passé à 300000 FCFA. Cette hausse vertigineuse fait que les clients ont trouvé un autre chemin vers le Burkina Faso directement et ne passent plus par Sonaourou route reconnue par l’Etat béninois pour Ketao ville togolaise . Les chauffeurs prennent désormais par un passage clandestin non reconnu par Bénin contrôle et le système douanier béninois qui doivent normalement flasher tout véhicule en transit afin que les clients reprennent leur caution qui s’élève à 110.500 FCFA.
Les véhicules en transit qui prennent donc par cette route clandestine ne sont pas flashés et perdent du coup leur caution. Alors Salami demande humblement aux agents de Bénin contrôle et la douane béninoise d’installer un poste sur cette route que les véhicules empruntent désormais afin que les clients entrent en possession de leur caution.
Le second sujet qui lui tient à cœur est la fermeture des parcs d’escorte et de regroupement des véhicules en transit. L’État béninois selon lui, n’a proposé aucune solution pour les clients qui envoient leur véhicule au Mali, au Tchad et au Cameroun, alors qu’ils sont obligés de faire la mise à jour de ces véhicules qui se faisait autrefois sur les parcs. Une situation qui crée des ennuis aux clients qui ne maîtrisent pas la conduite à tenir et ont des difficultés avec la douane. Ces véhicules qui se promènent dans Cotonou risquent de lourdes amandes si les douaniers les arrêtent.
Alors, il leur recommande de toujours déposer leur enveloppe à la douane quand ils sont à Cotonou ou dans les commissariats, chez les délégués et autres chefs d’arrondissement s’ils sont en rase campagne afin de se sécuriser pour mieux réparer les véhicules avant de prendre la route de pays de destination. Il va pour finir demander au chef de l’État d’être à l’écoute des acteurs portuaires qu’ils sont et de les associer aux réformes pour une bonne compétitivité du Port Autonome de Cotonou, poumon de l’économie béninoise.
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