» le mirage de quelques routes ne doivent pas suffir pour nous mettre la poudre aux yeux « , Éric Houndété réagit au discours de Patrice Talon sur l´état de la nation

Le premier vice-président du parti « les démocrates », Éric Houndété a reagi au discours du président Patrice Talon sur l´état de la nation.

Selon le parlementaire , le président de la République au lieu de livrer un message sur l’état réel des béninois s´est attardé sur les reconnaissances que l´international lui a donné. << le président ne sait pas que ce ne sont pas les gens de l´international qui l´ont mandaté >> , s´est désolé Éric Houndété. Pour lui , Patrice Talon dans son discours a besoin de dire à son peuple que :<< ….je sais que les béninois ont faim, je sais que les jeunes béninois n´ont pas d´emplois…>>.

<< Glo- Djigbé selon son discours de l´année dernière aurait produit 6000 emplois mais son gouvernement est venu justifié ici devant le parlement qu´ils ont 5300 emplois et aujourd’hui il vient et il nous dit qu´il est à 10.000 emplois . L´année dernière, il a dit qu´il avait 6000 emplois et que pour 2024 il comptait en avoir 30.000 mais sans honte le président nous a dit qu’il a 10.000 emplois en contradiction avec son gouvernement et que maintenant ce serait des centaines de millions ….>> , a affirmé Éric Houndété en se posant des questions sur la crédibilité qu´il faut accordé au contenus du discours du président de la République en raison de ces chiffres non maîtrisés.

En ce qui concerne le point abordé par le chef de l’Etat sur le succès des réformes au niveau des communes, Éric Houndété invite les acteurs concernés à s´asseoir et se réassoir pour réinventer les réformes des communes car ses réformes <<produisent insatisfaction pour les communes>> et << même des morts au niveau des secrétaires exécutifs >> .

Pour finir , l´honorable Houndété affirme qu´il attends du chef de l´État << d’être plus en réalité avec les souffrances des béninois , les désirs des béninois avec les changements que les béninois veulent voir opérés >>. Pour lui, ces changements ne sont pas des lettres mais des faits réels que les béninois doivent vivre.  » le mirage de quelques routes ne doivent pas suffir pour nous mettre la poudre aux yeux », s´est désolé le parlementaire.

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