Bénin : Candide Azannaï se prononce sur la loi d´amnistie au profit des détenus politiques.

Le président du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannaï, s’est prononcé à la faveur d´une sortie  médiatique  ce dimanche 17 décembre, sur plusieurs sujets d’actualité dont la loi d’amnistie au profit des détenus politiques.

Pour l’ex ministre, les conditions ne sont pas réunies pour que les « détenus politiques » bénéficient d’une amnistie. Pour défendre son point de vue, il explique en affirmant que : << On n’amnistie pas une personne. Comme la grâce n’efface pas les faits, l’amnistie ne s’intéresse pas aux personnes. Amnistier, c’est oublier. L’amnistie efface les faits, or, si l’amnistie efface les faits…..,  l’amnistie en effaçant les faits innocente les faits comme s’ils n’ont jamais existés, et les gens qui étaient dans les liens de la détention du fait de ces faits, sortent ».
Pour le président   Azannaï, il faut interroger les faits connus par la justice. « Les faits connus par la CRIET ne sont pas des faits politiques. Cet enfermement dans les faits qui ne sont pas politiques, pose un problème sur l’entetement de ceux qui défendent les prisonniers et les « détenus politiques » à aller dans ce sens. S’ils continuent, c’est qu’lls ont échoué sur l’enfermement des faits dans le politique », a poursuivi l’ex ministre délégué de La Défense.

Les conditions pour qu’une amnistie prospèrent, selon Candide Azannaï
Il y a trois manières pour qu’une amnistie prospère rapidement. Se référant aux violences de 2019, il souligne
qu'<<on parle d’amnistie lorsque les faits enferment le pouvoir, les hommes qui ont tiré et ceux qu’on suppose être auteurs de vandalisme.Tout le monde est enfermé dans le fait, et ce fait là, il est difficile de le détacher des faits de droit commun ».Il poursuit en ajoutant que : « Lorsque tout le monde a intérêt, l’amnistie est facile. Lorsqu’ll y a rapport de force politique pour contraindre le pouvoir, l’amnistie prospère ». Pour finir , il précise que l´amnistie ne prospère pas dans le cas où    le pouvoir n’est pas enfermé dans les faits, et qu’il s’agit de faits criminels d´après le pouvoir. 

Les commentaires sont fermés, mais trackbacks Et les pingbacks sont ouverts.