A Niamey, de nouvelles graves accusations contre la France
Selon le Premier ministre nigérien par intérim cité par Al-Jazeera, la France chassée du territoire par les nouvelles autorités, ne digère pas encore son départ. C’est alors qu’à en croire cette personnalité nigérienne, Paris s’emploierait à éliminer de potentiels responsables au plus haut niveau.
Un projet d’élimination des nouvelles autorités du Niger, en cours et la France serait derrière, selon le ministre. Pour ce dernier, Paris utilise ses moyens pour déstabiliser ce pays africain en état de guerre. Et ceci notamment après l’annulation des accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense, précise la chaîne de télévision arabe.
De son côté, le ministre de l’Intérieur du gouvernement nigérien a déclaré à Al-Jazeera que la France « soutient le terrorisme au Niger et ne nous permet pas d’exploiter nos ressources ». Et d’ajouter qu’elle « n’a pas l’intention de mettre en œuvre sa décision de retirer ses troupes du Niger ».
29 soldats nigériens ont été tués le 3 octobre dernier. Ils ont été attaqués par des groupes armés, selon le ministère de la Défense du Niger. Avec le Mali dans la zone frontalière, annonce le ministère, l’opération menée a permis de combattre les éléments de Daech. Lors de la surveillance des communications de ces hommes armés, il est devenu clair pour les militaires nigériens que ceux-ci recevaient le soutien d’une partie extérieure, soutient le ministère.
La guéguerre entre Paris et Niamey est intervenue au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023. Paris qui condamne ce putsch qualifié de « trop » dans la sous-région, est prêt à appuyer la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a un plan militaire sur la table. En cas de refus de la junte de renoncer à ses aspirations pour la pouvoir afin de rétablir le président déchu, Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
En outre, les nouvelles autorités du Niger ont, quant à elles, remis en cause, tous les accords de vieilles dates, signés par les deux pays. Conséquence, elles réclament le départ des troupes françaises de Niamey, et ont de ce fait, signifier que la lutte que mène Paris à leurs côtés, contre le terrorisme, a échoué. Lire la suite ici
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